Négociations avec les commissions scolaires Crie et Kativik (Négociations sectorielles)

Nous aimerions vous dire que nous avons de bonnes nouvelles mais ce n’est malheureusement pas le cas. Depuis  notre dernier  info-négo, les  négociations  ont  peu  progressé, plus particulièrement  à  nos tables  de  négociation  avec  la  Commission  scolaire Crie. Une  intensification  des  moyens  d’actions de visibilité est nécessaire entours devrons ultimement envisager la possibilité d’exercer des journées de grève  supplémentaires si  nous  voulons  que  le  Gouvernement  cesse  de  faire  la  sourde  oreille  nos demandes. Depuis  le  7  avril,  malgré les  quelques  rencontres  de  négociation que  nous  avons  eues,  aucune avancée n’a été faite afin d’améliorer vos conditions de travail. Les réponses que nous avons obtenues quant  aux  sommes quelle  Gouvernement  accorde à  nos  tables  pour  régler nos  négociations sont confuses mais  surtout  insuffisantes  pour  répondre  à  nos  demandes  prioritaires, dont celles  sur  les disparités  régionales. Le  Gouvernement  ne  nous  accorde  que  des  sommes  ridiculement mini mesquine  permettent pas de faire  de  réels  changements  dans  vos  conditions  de  travail ni  de  réduire  les iniquités entre le personnel embauché au Sud et celui embauché localement.

Négociations de la table intersectorielle CS

Malgré   la rencontre  des  dirigeants  des  grandes organisations  syndicales avec  le Premier  ministre Legault  et  la  présidente  du  Conseil  de  trésor le  2  mai  dernier,  il  n’ya  rien  de  nouveau du  côté  des négociations  intersectorielles  part  une  déclaration  du  Premier  ministre  qui  affirme  vouloir  régler rapidement  les négociations.  C’est  ce  qu’il  disait  en  mars  2020,  puis  plus  tard  au  printemps2020,  et encore à l’automne 2020. Comment veut-il régler s’il ne donne pas de nouveaux mandats ($$$) à ses représentants aux tables de négociation?

Poursuite des négociations Crie-Kativik

Avec  les  autres  syndicats  et  fédérations  affiliés  à  la  CSQ,  nous  étions  en  conseil  général  des négociations le 11 mai et il a été décidé de poursuivre les négociations selon les stratégies adoptées depuis  novembre  2018et  d’adhérera  la  stratégie  de  grève  selon  laquelle  le  mouvement  de  grève  se réalisera dans l’objectif de maximiser la perturbation, d’optimiser la visibilité  des  groupes  en  grève  et d’augmenter notre rapport de force avec le gouvernement

Grève?

Les membres de l’AENQ se sont pas en grève le 19 mai. Pour l’instant, nous ne tenons pas à ce que nos membres fassent d’autres journées de grève avant la rentrée scolaire. La conjoncture pourrait cependant nous forcer à revoir notre position. Le personnel  professionnel du  Sud  et des  commissions  scolaires  Crie  et  Kativik  sera en  grève  le  19 mai en matinée, pas les membres de l’AENQ. Le  Code  du  travail prévoit l’interdiction pour l’employeur de recourir à des  briseurs  de  grève pour remplacer les  professionnels qui  seront en  grève. Les professionnels feront  peut-être  du  piquetage devant les écoles et les centres. L’objectif de la ligne de piquetage ne doit pas être de bloquer l’accès à l’établissement, mais d’être visibles et d’informer l’employeur  ainsi  que  la  population qu’un conflit de travail  existe. Toute  personne  demandant  l’accès  à  l’établissement  pourra  franchir  la  ligne  de piquetage. Malgré  que l’AENQ soit  solidaire avec le personnel  professionnel  en  grève,  ses  membres  doivent  se rendre  au  travail  ce  matin-là. S’ils  jugent juge  que leur sécurité  est  compromise, ils devront en  aviser l’employeur. Le  cas  échéant,  aviser l’employeur que l’accès à  leur  lieu  de  travail leur est  interdit et attendre les consignes.

Mobilisation

Il   est   impératif   que   nous   demeurions   mobilisés si   nous   voulons   que   le gouvernement réponde  favorablement à nos  demandes. Il  doit  débloquer les sommes  nécessaires  afin de  faire  un  réel  changement dans  vos  conditions  de travail,  de bonifier les  mesures  d’attraction et  de rétention,  et  de réduire  les iniquités  entre  le personnel embauché  au  Sud  et  celui  embauché  localement. Nous  comptons sur  tous  nos  membres  afin  d’intensifier  les  actions de  visibilité dans les milieux de travail et sur les réseaux sociaux. Une campagne publicitaire de l’AENQ est en cours (The Gazette, Nunatsiaq News, The Nation) et à l’échelle de la province sur le web.

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