Pourquoi les employés des centres de services scolaires ou des conseils scolaires du Sud sont-ils plus payés pour faire le même travail ?
La réponse est assez simple : tant que nous n’aurons pas de nouvelles conventions collectives, les salaires ne changeront pas, sauf l’avancement par étapes.
Pourquoi n’avons-nous pas encore de nouveaux accords alors que les négociations dans le Sud sont terminées depuis plusieurs mois ?
Encore une fois, la réponse est assez simple : les Comités de négociation de gestion (CNM) n’ont pas les mandats pour nous donner ce que nous demandons en votre nom.
En d’autres termes, les représentants de la direction refusent de répondre positivement à nos demandes prioritaires. Cependant, comme nous l’avons expliqué dans notre nego Newsletter du 4 février, nos négociations avec le comité de négociation de gestion pour le conseil scolaire Kativik (MNCKSB). De ce côté, nous espérons parvenir à des accords de principe dans les prochaines semaines. C’est aussi ce que croient les membres du MNCKSB. Quant aux négociations avec la Commission scolaire crie, les pourparlers progressent mais le rythme est plus lent. Les représentants de la direction sont injustifiés sur nos demandes prioritaires. À moins d’un revirement énorme, il est difficile de s’attendre à des ententes de principe avec le CSB à court terme.
Quand obtiendrez-vous votre augmentation de salaire et vos paiements rétroactifs ?
Comme expliqué dans un précédent Newsletter Nego, il y a plusieurs étapes avant que les salaires ne soient ajustés et que les paiements rétroactifs soient émis. Une fois les ententes de principe conclues, les membres seront consultés et demandés de voter pour ou contre eux. S’ils votent contre les accords, nous devrons revenir à la table de négociation et les membres devront s’engager dans des tactiques de pression lourdes. S’ils votent en faveur des accords de principe, les textes des nouveaux accords seront rédigés par les parties patronales. Ces ébauches nous seront ensuite envoyées pour examen. S’ils sont en ligne, nous passerons à l’étape de la signature des accords. Si les textes ne sont pas alignés sur nos discussions, il sera peut-être nécessaire de faire des allers-retours plusieurs fois pour les faire corriger afin qu’ils reflètent pleinement ce qui a été convenu auparavant lors des tables de négociation. Une fois signés, les nouveaux accords entrent en vigueur. Les conseils scolaires ont alors 60 jours pour ajuster les salaires et effectuer des paiements rétroactifs.
Solidaire !
Larry Imbeault, Président et coordonnateur des négociations

Commencer à taper et presser "enter"